In Situ Art festival Fort d'Aubervilliers

Le Fort d'Aubervilliers, (ancienne fortification de Paris, un temps laboratoire d'expérimentation des Joliot-Curie, aujourd'hui caserne de gendarmerie mobile et fourrière automobile,...) en phase de devenir (peut-être) un jour l'eco quartier phare du nord parisien, abrite en attendant, outre le théâtre Zingaro, le Festival d'art "In Situ". C'est sur cette friche industrielle que 5O artistes "urbains" sont invités à mettre en scène leur travail autour du thème de la transition si cher au lieu. Épaves de voitures, anciennes halles, magasins, palissades, alcôves sont autant d'espaces mis à dispositions des intervenants. C'est à voir jusqu'au 27 juillet !

Plus d'infos :
www.insituartfestival.fr

De l'Ourcq à Saint-Denis

De la rue à l'atelier...

"La femme de Loth" - Acrylique et feutres Poscas / Toile - 8O x 80 cm



"Totem" - Acrylique et feutres Poscas / Toile - 8O x 80 cm

Street Art, l'urgence

Mur - 75011 Paris

Surgissent parfois dans la peinture de Keith Haring des décrochages ; dans sa ligne, dans son trait comme une soudaine fulgurance, une décharge électrique. L'urgence de la rue toujours présente, la nécessité du geste rapide, l'energie de la vie, le peintre en action.


Détail d'une peinture de Keith Haring

"Je dessine avec de la peinture. Ça passe directement de la tête à la surface"

Portraits de rue

Tôt le matin. Presque personne dans les rues. Seuls les murs ont des yeux et des regards à croiser...

Portrait de rue

Rue de la Roquette - 75011 Paris

Keith Haring est à Paris

Keith Haring débarque à Paris pour deux expositions, l'une au 104, l'autre au musée d'Art moderne, au moment où la tour escalier de l'hôpital Necker, sur laquelle il réalisa une fresque en 1987, vient d'être sauvée par une vente aux enchères d'art contemporain et pourra ainsi être restaurée l'an prochain. Voilà pour moi une belle occasion de présenter à ma fille les oeuvres d'un artiste disparut trop tôt et pour lequel j'ai beaucoup de sympathie, et qu'elle ne connait que par les quelques reproductions accrochées au dessus de l'évier de la cuisine.

Ce jeudi 18 avril, le 104 invitait donc tout le monde à un vernissage festif et public (dans la limite des places disponibles) et autant le dire tout de suite, mieux valait être équipé d'un carton d'invitation. Pour accéder aux salles d'expositions il fallait enchainer plusieurs files d'attente, disposer de temps et de patience. La nef était illuminée et musicale, danseurs et danseuses sur des sons hip-hop se chauffaient dans tous les recoins pendant que les DJs aux platines, envoyaient l'énergie, l'électricité.

Ça pourrait presque ressembler à une fête si tout n'était pas canalisé, si nous ne marchions pas à tous petits pas le long des cordons et au rythme des ouvertures de portes et du bon vouloir des dizaines de vigiles. J'ai envie d'ouvrir les portes, de faire circuler l'air, les sons et les images. J'ai envie de voir tout le monde danser, échanger, se mélanger...
Nous repartirons deux heures plus tard après avoir admiré des danseurs magnifiques et généreux, mais sans avoir vu le début d'une peinture de Keith Haring. On reviendra...

Débordements

Elle partait le matin débordante de parfum et rentrait le soir pleine de colère. Entre les deux je ne sais pas...

Fontes de caractère

Je vide la carte mémoire de mon appareil photo et je classe les derniers clichés pris. Parmi eux, toute une série d'enseignes et de lettrages croisés sur les murs et les boutiques de Vienne dans l'Isère ; des typographies vivantes, usées, abimées, patinées par le temps et les intempéries. Parfois d'une autre époque, elles ont traversé les modes et les saisons et ce décalage les rend séduisantes, en tous les cas, très présentes, intéressantes, surprenantes. Elles sont dans leur diversité autant de pistes à suivre, d'explorations graphiques à mener...
Je range toutes ces images dans un dossier "typos de rue". Elles serviront très certainement dans un futur proche, peut-être à l'occasion du prochain numéro de la Revue KUU. A ce propos le numéro 3 est sorti des presses de l'imprimerie il y a quelques jours, mais une planche de timbre que nous avons souhaitée joindre à la revue et dont le façonnage a posé quelques problèmes, nous retarde quant à l'envoi de ce nouveau numéro. On en reparle donc très prochainement. Patience amis abonnés, dans quelques jours (une quinzaine), il sera dans votre boite aux lettres...

Caractères typographiques de rue

De long en large

Art posté en provenance de Riorges dans ma boîte aux lettres ce matin par Christianne Berti. Nous nous sommes croisés à l'occasion de l'exposition "Artistes et Art Postal" à Vienne, il y a quelques jours. les échanges se prolongent...
Et puis filer à l'autre bout de Paris, croiser Lucien Ruimy à la terrasse d'un café, face à la gare Montparnasse. Rencontre rapide, il faut vite repartir, un autre rendez vous à l'autre bout de la ligne 12. Je repars avec sous le bras quelques programmes, catalogues et invitations pour le Puls’Art 2011. Ça me va bien ce rythme un peu soutenu ce matin, ces déplacements rapides, pas trop le temps de cogiter...



Parc de la Villette, un jeune homme, polo vert et pantalon blanc, me propose un catalogue Leroy Merlin. J’accepte. Non pas que j’envisage de bricoler dans les jours à venir, mais tout simplement parce que j’imagine pouvoir obtenir quelques métamorphoses intéressantes à partir d’images d’outils. Peut-être des découpages, des collages seront possibles...(en fait, le papier s'avère de très mauvaise qualité, pas moyen d'en faire grand chose...)
A la librairie je fais l'acquisition de "Palafox" d'Eric Chevillard et je bouquine tout en surveillant d'un oeil ma fille qui dans le Jardin des Dunes saute sur les tapis de boudins gonflables.
Et puis en vélo, nous reprenons le chemin du retour en passant par le quai de la Marne et celui de l'Oise. Tout au long du trajet, nous nous arrêtons souvent pour observer les peintures sur les murs...

Entre Montreuil et la Porte de Bagnolet...

... il y a une très belle fresque que je croise tous les vendredis et dimanches soirs. Je prends ce vendredi le temps de m'arrêter, de la regarder de plus près, de prendre quelques photos.






Merci à Kashink pour ce bon moment !


Graffiti de KASHINK - Festival hiphop féminin à La Courneuve
envoyé par kashink. - Futurs lauréats du Sundance.